La tension artérielle est la conséquence de deux pressions. Il y a ce qu'on appelle pression systolique, qui est une contraction maximale exercée par le coeur. Puis, il y a la pression diastolique qui désigne la contraction minimum due au relâchement du coeur. En ce moment, de nombreuses personnes diabétiques sont victimes de l'hypertension. Ainsi, le suivi de leur tension est très important afin de pouvoir connaître l'évolution du traitement, mais aussi afin de prévenir les complications. Mais la prise de la tension n'est pas prescrite uniquement chez les diabétiques, ceux qui souffrent de problèmes cardiaques doivent aussi surveiller leur pression artérielle pour réduire efficacement les risques d'accident vasculaire et d'insuffisance cardiaque. Pour ce faire, bien que le patient puisse la mesurer lui-même, l'idéal est de consulter son médecin traitant, car celui-ci utilise un équipement fiable tel qu'un tensiomètre manuel et peut interpréter les résultats correctement.

Comment utiliser un tensiomètre manuel ?

La prise de la tension est une étape très pratiquée dans la plupart des centres hospitaliers et cabinets médicaux. En général, le professionnel de santé utilise les chiffres donnés par cette opération afin de savoir l'état de santé du sujet. La mesure se fait essentiellement avant un examen clinique ou lors d'un suivi d'un malade hypertendu. Ce qui permet au corps médical de déterminer le traitement adapté au malade.

Les règles pour une bonne mesure

Afin de faire une prise correcte avec un tensiomètre manuel, l'opération doit se faire avec un sujet inactif depuis au moins 10 minutes. Il ne doit pas prendre d'aliments excitants. Afin que les résultats soient plus précis, le malade peut se mettre en position couchée, mais de préférence assise. Le médecin peut réaliser plusieurs prises espacées de quelques heures, si nécessaire, afin de s'assurer de la présence de l'hypertension chez le patient. Il est également important de mettre la personne dans un environnement calme pour ne pas le stresser. En effet, le stress peut influencer les chiffres.

Les bases physiologiques à respecter

À rappeler que la prise de tension avec un tensiomètre manuel est basée sur les deux pressions : la pression diastolique et systolique. Pour cela, le professionnel de la santé doit écouter les bruits de Korotkoff qui sont des bruitages faits par le sang lors de son passage dans les artères. Lorsque le patient est gravement hypertendu ou hypotendu, les chiffres obtenus à partir desquels les bruitages sont audibles sont supérieurs ou inférieurs à la normale.

Bien réaliser la prise

Un tensiomètre manuel est principalement composé d'un manomètre à aiguille, d'un brassard gonflable et d'une poire qui sert à gonfler le brassard. La poire est munie d'une soupape permettant de contrôler la pression et de pouvoir la faire diminuer de façon progressive pour avoir la valeur exacte. Pour bien mesurer, il faut placer le brassard sur le patient puis déverrouiller la vis de déflation sur la poire. Cette étape permet de gonfler le brassard. Le gonflage ne doit pas s'arrêter jusqu'à ce que la pression arrive à 30 ou 40 mmHg où les bruits sont audibles. Ensuite, il faut dégonfler lentement en relâchant la vis de déflation jusqu'au premier bruitage audible pour connaître la valeur de la tension systolique. Les bruits continuent à être audibles jusqu'à disparaître pour donner celle de la diastolique.

Comment interpréter les résultats?

À part des valeurs normales qui sont comprises entre 90/60 mmHg et 120/80 mmHg, le médecin peut trouver 3 autres résultats :

• La préhypertension artérielle
• L'hypertension
• L'hypotension

La préhypertension est définie par un résultat compris entre 120/80 et 140/90 mmHg. C'est un cas instable chez les malades. Pour réduire les chiffres, il faut une méthode de prévention appropriée comme des mesures hygiénodiététiques. Cette situation est visible fréquemment chez les adultes, et cela nécessite un suivi sérieux par le docteur.

Quant à l'hypertension, elle est caractérisée par un résultat supérieur à 140/90 mmHg. Toutefois, elle peut avoir plusieurs stades selon la gravité de la maladie. Le stade 1 présente une valeur comprise entre 140/90 et 160/100 mmHg après au moins 3 prises. Dans ce cas, le médecin traitant doit prescrire des mesures d'hygiène à respecter scrupuleusement pour remettre à niveau la tension de l'individu. Lorsque les chiffres donnés par le dispositif atteignent 160/100 mmHg, c'est une hypertension en stade 2 et au-delà de 180/110, il s'agit d'une hypertension sévère qui nécessite une prise en charge d'urgence.

En ce qui concerne l'hypotension, c'est une pression artérielle anormalement basse. Ainsi, les résultats obtenus sont en dessous de 90/60. Cela entraine souvent une malaise ou des vertiges.