En général, lors d'une consultation médicale, le patient doit s'attendre à une prise de tension artérielle, peu importe sa maladie. Il s'agit d'une étape que chaque soignant doit réaliser pour diagnostiquer le cas d'une personne. Cela peut se faire également avant un examen clinique, mais aussi durant le suivi d'un individu en hypertension. Le sphygmomanomètre manuel est donc un outil très indispensable dans le domaine de la médecine, que ce soit pour un cabinet médical, un centre hospitalier ou une clinique. Parmi de nombreux types de tensiomètres, le modèle manuel est conçu spécialement pour usage professionnel. En effet, les patients ne doivent pas choisir ce modèle pour effectuer une auto mesure. L'utilisation de ce matériel nécessite le port d'un autre dispositif médical, le stéthoscope, afin d'avoir des résultats.

Comment mesurer avec le sphygmomanomètre manuel ?

Si on veut obtenir des valeurs précises en termes de tension, il importe de respecter quelques règles de base. Normalement, les médecins vont instruire le patient lors de la consultation.

Ce qu'il faut faire

Quelle que soit la maladie, la tension doit être prise correctement car elle constitue une information incontournable pour le soin de la personne. À savoir que c'est souvent à partir des chiffres obtenus que le professionnel de la santé va prescrire le traitement. Afin de la mesurer convenablement, le sujet doit être au repos depuis une dizaine de minutes, loin de la consommation des produits excitants et de la prise de repas. Pour faciliter les choses, mais aussi pour que les résultats soient exacts, le patient doit adopter une position assise ou couchée. Dans certains cas, le médecin peut réaliser plusieurs prises, pour cela, il est essentiel d'espacer de plusieurs heures les mesures, notamment pour le cas d'une personne souffrant d'hypertension. Il est nécessaire également de se mettre à l'aise durant l'opération. Le cabinet médical doit être équipé d'une salle de consultation calme afin que le malade ne se stresse pas. Aussi, le stress et l'anxiété peuvent influencer grandement les chiffres.

Les types de pressions à mesurer

Pour mieux décrire le sphygmomanomètre manuel, il est généralement constitué de 3 éléments :

• Un brassard
• Un manomètre
• Une poire pour gonfler le brassard

Lors d'une prise de tension avec un sphygmomanomètre manuel, le médecin peut trouver deux types de pressions : la pression systolique et diastolique. Ce type de tensiomètre ne peut être utilisé qu'avec un stéthoscope, car la mesure nécessite l'écoute des bruitages appelés bruits de Korotkoff. Ces derniers correspondent au son que fait le sang lorsqu'il passe dans les vaisseaux. Pour le cas des patients hypertendus ou hypotendus, les résultats se trouvent supérieures ou inférieures aux chiffres normaux.

Effectuer la mesure correctement

Pour réaliser l'opération, le médecin doit maîtriser la manipulation du dispositif. De prime abord, il faut mettre le brassard sur le bras du patient. Une fois cela fait, on ferme la vis de déflation à côté de la poire afin de pouvoir gonfler le brassard. Il ne faut pas arrêter le gonflage jusqu'à ce que le niveau supérieur à 40 mmHg soit atteint. L'étape suivante consiste à dégonfler doucement à l'aide de la vis de déflation jusqu'à en arriver sur le premier bruit. On obtient ainsi la valeur de la tension systolique. Les bruitages vont continuer puis ils disparaissent. C'est là qu'on aura les chiffres représentant la pression diastolique.

Quelques conseils de prévention

Dans certains cas, le professionnel de la santé recommande au patient de changer de mode de vie dans le but de maintenir les valeurs stables. Il peut par exemple demander à la personne d'adopter un régime diététique sain et équilibré. Dans la plupart des cas, il est important de diminuer l'apport en sodium, une substance qui favorise l'augmentation de la tension artérielle. La consommation d'alcool doit se faire avec modération et la prise du tabac doit être arrêtée. Enfin, il est crucial de maintenir un poids de santé.

Il est bon de savoir que les individus en surpoids représentent 2 fois plus de l'hypertension que les gens en poids de santé. À titre d'exemple, un excès de gras sur le ventre peut provoquer des risques d'hypertension et même des maladies cardiovasculaires. Toujours à ce sujet, les scientifiques ont prouvé qu'une perte de poids de plus de 5% de son poids initial permet de diminuer également la pression artérielle et donc la réduction de la consommation des médicaments anti-hypertenseurs. Cela peut être une source de motivation pour les personnes concernées afin qu'elles puissent adopter une alimentation saine et des activités sportives pour atteindre le poids de santé.